Un dernier ramassage avant mon départ.
Je sais quand je pars, je ne sais pas quand je reviens.
Je rêve même de dire que je ne sais pas si je reviens. Ça laisse tout ouvert.
Ce soir, j’ai marché dans une rue où je ne passe presque jamais. Ça change le regard.
Je suis aussi passé par un endroit où je vais souvent. Surprise magnifique à l’entrée du Chant des Cailles, côté compost : Banksy serait-il passé par là ? Merci en tout cas à celle ou celui qui a offert ce cadeau.
Une rue un matin de février À peine humide Des mégots et des petits papiers à foison Bien des fumeurs jettent leurs mégots au pied des arbres ou sur la...
Un froid de canard pour un rendez-vous Un petit bois Des déchets Sauter les barrières Ramasser Nous étions cinq ce matin L’hiver La brume Quelques sacs Des...
Un jour d’après neige. Côté déchets, on y voit plus clair. Ciel gris, on y voit moins clair. Tout est paradoxe, Tout peut être le contraire de tout. Je marche...
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Un jour d’après neige. Côté déchets, on y voit plus clair. Ciel gris, on y voit moins clair. Tout est paradoxe, Tout peut être le contraire de tout. Je marche...
Aurore dans le mitan du jour Moi dans le soir tombant D’autres peut-être que je n’ai pas vus Ainsi coulent les jours des nettoyeurs de rues Je relis le livre...
Mon dernier ramassage de l’année Le premier en 2024 date du 6 janvier Tant de choses entre ces deux dates Fin décembre, temps de mémoire Et puis Ramasser au...