Lundi 4 avril, 114e jour.

par | 4 avril 2022 | Rose, Balai et Prose

Soleil au réveil.

Après ce retour d’hiver, il reprintanne ? Mais non, vingt minutes après mon départ, le ciel crachote une bruine glaçante, et le vent me frigorifie encore un peu plus.

Pourtant je chante. On n’est pas toujours maître du chant qui vient ; quelquefois c’est ‘tomatique. Aujourd’hui, la chanson d’O’Malley. Mon fils avait traduit « C’est moi le beau Walter si vous êtes désirés ». Magnifique.

Les premiers agneaux sont arrivés sur le champ mercredi dernier ; les plus âgées vont bientôt partir en éco pâturage dans la commune ; tondeuses silencieuses, ou bêlantes, tellement plus tout que les moteurs vrombissants.

Bon sang qu’il fait froid. Un petit détour par l’épicerie pour noter les achats à faire cette semaine, et je rentre me terrer dans mon antre.

Bonheur du thé.

Articles similaires

Samedi 8 janvier, jour 100.

Samedi 8 janvier, jour 100.

C’est donc, déjà, la centième. Pour la centième fois, je vais rendre la cité un peu plus propre qu’avant mon passage. Je vais surtout à ma quête de sérénité....

Mercredi 5 janvier, jour 99.

Mercredi 5 janvier, jour 99.

Le vent jouette. « Et quand il s’embarquait par trop gros temps… ». La suite de la chanson ne parle pas de la terre ferme, je passe. Quoique,...

Vendredi 1 octobre, 70e jour

Vendredi 1 octobre, 70e jour

J’aurais aimé vivre au temps où le veilleur passait dans les rues en disant (Le criait-il?) : « Il est minuit et tout va bien ». Moi, ça fait des...

Vendredi 24 septembre, 69e jour

Vendredi 24 septembre, 69e jour

Des mots qui passent sans lien, apparemment. Je laisse venir, en rythme ou sans rythme, sans rime. Automne, clé, mégots, Ulysse partance, Binje Weemaes,...

Lundi 20 septembre, 68e jour

Lundi 20 septembre, 68e jour

Parti précipitamment, j’ai oublié mon carnet de notes. Mais comme la vie est bien faite, je suis rappelé par la réalité à mes fondamentaux : il est...

Lundi 13 septembre, 67e jour

Lundi 13 septembre, 67e jour

Il est sept  heures et je marche dans la ville qui s’éveille. Le bruit de fond incessant des voitures, et je me souviens d’avril 2020, du grand silence...

S'inscrire en tant qu'Ambassadrice/eur Propreté de Watermael-Boitsfort

Signaler un ou plusieurs dépôts