Après un mois de grandes randonnées à la poursuite des peintres du nord, la tête pleine de rêveries différentes, je reprends les chemins de lenteur de ma cité.
Les idées fusent en tous sens, d’envies, de projets et de mouvements du quotidien à retrouver.
Et donc je ne compte pas les mégots ni les canettes.
Mais le plaisir reste le même d’arpenter nos rues calmement. Il fait doux, mais le soleil est voilé.
Où que j’aie été cet été, j’aurai vu le même ciel, quelquefois augmenté de pluies torrentielles ; peut-on dire pour autant qu’on n’a pas eu un bel été ?
Vendredi 4 juillet, 55e jour
Je regarde la rue toute propre derrière moi ; c’est bien. Au fond, peu importe demain. Aujourd’hui je poursuis mon travail paisible. Une salve...