Jour de grande chaleur. Y aller, pour ressentir.
D’abord au champ, puis dans les rues, enfin au verger où nous donnions un spectacle, hier. Retour prévu, hier je n’avais pas ma pince.
D’abord une marche à hauteur de petit enfant. À sa vitesse aussi, et à son insatiable curiosité. Je vois tout, je ramasse, je vais lent. Rien de bien spécial. Beaucoup de sacs en plastiques.
Alors, je marche tortue de la Méditerranée. Avantage par rapport à mes consœurs, je fais la différence entre les sacs et les méduses. Elles non ; dernièrement l’une d’entre elle a été pêchée, morte, avec 35 kilos de plastique dans l’estomac. Les tortues disparaissent, les méduses prolifèrent. Là aussi l’équilibre est rompu. Aujourd’hui, je marche au nom des tortues.