Après ce beau temps partagé dimanche dernier avec 60 spectateurs autour des rêveries du balayeur, me revoilà méditant dans les rues de la cité.
Des mégots à ne plus les compter.
Tiens, un masque.
Je croise Pierre qui s’est remis à la marche après un fémur cassé.
Je croise un ouvrier du Logis-Floréal qui a enfin repris le boulot après huit mois chez lui à cause d’un accident sur le chemin de son travail. Il fallait qu’il s’y remette, il tombait en dépression.
J’en ai connu plus d’un perdu parce qu’il n’avait plus de travail, plus de possibilités de parler à des collègues, en un mot, plus de vie. Vivre, c’est, aussi, faire.
J’ai de la chance, j’ai à faire.