« Ça ressemble à une répétition, mais ce n’en est pas une » m’a dit mon maître ce midi. C’est vrai à chaque instant. Et je m’en vais avec ça dans le crépuscule. Je marche, je hume, je regarde, j’écoute. L’à peine du vent, les décorations de Noël scintillantes qui me donnent envie de pousser jusqu’à la rue des Ellébores où je trouverai, je le sais, la symphonie de lumières la plus magique du quartier.
Entretemps, entrée en scène des réverbères, et une autre symphonie, de dizaines d’oiseaux célébrant ce soir de décembre.
On me parle beaucoup. Temps d’arrêts chaleureux.
Il fait très doux.
L’instant toujours nouveau.
31.536.000 secondes dans une année, m’ont écrit Aurore et Jérémy.
Des instants de vie.
En pagaille.
Vive la pagaille !
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