Est-ce que je ne serais pas en train d’essayer d’avoir raison ?
Allons bon, c’est reparti, avec les tempêtes inutiles et catastrophes subséquentes.
Et donc, zou, opération nettoyage.
Ce dimanche est un jour à mégots ;
C’est bien, puisque tout indique que le nettoyage intérieur sera long.
Et de fait, les pensées cognent… jusqu’à l’écureuil.
Je n’en ai jamais approché de si près.
Au contraire de leurs cousins d’Amérique du Nord
(ô souvenir du parc Lafontaine à Montréal), ils fuient aussitôt qu’ils nous voient.
Lui ne bouge pas. Moi non plus.
S’en suit un long temps à ne pas se parler.
Les pensées s’envolent vers le ciel tout gris.
Un délicieux silence.
Au bout d ‘un temps non compté, il reprend son chemin.
Le mien est détourné par la brocante, me voilà donc parti vers des quartiers moins connus.
Le retour d’une pensée, une seule, que j’accepte :
« Je ne me fais aucune illusion sur les hommes,
mais je leur conserve toute ma tendresse. » (Léo Moulin)
En ce compris moi-même bien sûr.
J’ai donc fait ma paix, je peux remettre mon temps en liberté.