Petite pluie abat grand vent. Très bien, mais je préfère attendre la fin des trombes. Très bien, mais après la petite pluie, il souffle un vent à décorner les bœufs (quelle drôle d’expression ; c’est comme si le vent allait nous arracher les oreilles) ; mon sac rempli aux trois quarts tourbillonne à tout-va (quelle drôle d’expression, il ne va tout de même pas partout).
Après la vitesse d’hier, l’extrême lenteur d’aujourd’hui, à la recherche du dernier carat (quelle drôle d’expression, le carat mesure la pureté de l’or).
L’après pluie et le grand vent, et surtout de gros moutons blancs roulant furieusement dans le ciel magnifique.
Michel me dit que j’empiète (d’où sort-il, ce mot-là ?) sur le territoire de Jacqueline. Il est vrai que depuis que nous voilà presque trente à nettoyer les rues, on passe quelquefois dans les rues des autres. Qui sait, après la guerre des boutons, peut-être aurons-nous un jour une guerre des pinces ? Ce serait rigoloooooo (mot de Célestin)
Mon sac est lourd (bien caraté ?) et ne tourne plus. Je le plante là (quelle drôle d’expression).