Soleil au réveil.
Après ce retour d’hiver, il reprintanne ? Mais non, vingt minutes après mon départ, le ciel crachote une bruine glaçante, et le vent me frigorifie encore un peu plus.
Pourtant je chante. On n’est pas toujours maître du chant qui vient ; quelquefois c’est ‘tomatique. Aujourd’hui, la chanson d’O’Malley. Mon fils avait traduit « C’est moi le beau Walter si vous êtes désirés ». Magnifique.
Les premiers agneaux sont arrivés sur le champ mercredi dernier ; les plus âgées vont bientôt partir en éco pâturage dans la commune ; tondeuses silencieuses, ou bêlantes, tellement plus tout que les moteurs vrombissants.
Bon sang qu’il fait froid. Un petit détour par l’épicerie pour noter les achats à faire cette semaine, et je rentre me terrer dans mon antre.
Bonheur du thé.