Un lendemain lourd après l’attentat d’hier soir à Bruxelles, puis la nuit peuplée de rêves pesants.
Je marche très lentement, avec l’envie que rien ne m’échappe.
J’ai l’impression de voir tous les mégots, le moindre petit bout de papier ; je trouve un peigne, un lampadaire, une céramique en miettes (qui finira par trouer mon sac) ; des canettes et des bouteilles bien sûr.
Je cherche à retrouver ma paix ; elle est lente à venir.
La cité semble égale à elle-même, mais elle ne parvient pas à me rasséréner. Je sais que c’est juste une question de temps, que c’est toujours la douceur qui gagne.
J’accepte aujourd’hui de peser un peu plus que demain.