« On ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve » disait Héraclite.
Je pensais ça en arpentant la même rue, me disant que, oui, tout y est pourtant différent des autres fois, ce que je ramasse, celles et ceux que je croise, le ciel qui prépare son orage, et tout ce qui me traverse.
Des adages qu’on utilise souvent , « à bon chat bon rat » (je n’ai jamais su quand et comment l’utiliser), « ni vu ni connu » (quand j’y pense vraiment, elle me fait rire), « appeler un chat un chat » (pourquoi pas un chien ou un canard).
Décidément, c’est intéressant de partir en ne pensant à rien, et de voir ce qui vient, tout aussi différent des autres fois que l’eau du fleuve.