C’est mon premier dimanche matin de ramassage, après le marché matinal et l’envie de croissant subséquente.
L’air de la ville est bon à respirer dans l’à peine frais, sous le soleil voilé.
Les trottoirs indiquent que la veille au soir a été festive, et donc je n’ai pas l’occasion d’aller bien loin. Suffisamment quand même pour saluer l’érable multicolore et la vigne vierge rouge. Les autres essences patientent encore.
Je ramasse de plus en plus de masques noirs, plus difficiles à repérer. Sur le chemin du retour, j’en trouve deux que je n’avais pas vus, et que je dépose dans la poubelle publique cinquante mètres plus loin.
Puis je retourne à mon livre. L’héroïne y est souvent dehors elle aussi.