Dimanche 2 mai, 38e jour

Après une semaine d’une belle intensité, le plaisir d’un dimanche soir tout lent tout doux, avec comme un grand vide, il ne me vient rien à penser, qu’une chanson toute bête, et c’est bon quelquefois une bête chanson.

Il a plu cet après-midi, il ne pleut plus. Il fait frais. Je ne croise pas grand monde.

Le sol est rose des pétales des cerisiers du Japon, dont les feuilles s’ouvrent à leur tour ; les rues vont une fois de plus changer de couleur bientôt.

Est-ce le fait du samedi férié ? Les poubelles publiques sont pleines, prêtes à déborder. C’est bien aussi, elles remplissent leur rôle.

La bête chanson se poursuit, son rythme convient à ma marche. Rien de plus, mais je suis d’accord. Au bout de deux heures, tout est nettoyé dedans dehors. Je me promets une fin de soirée rêveuse.

Articles similaires

Mercredi 12 mai, 41e jour

Mercredi 12 mai, 41e jour

Ce midi, je m’enfonce dans les rues aux volets jaunes ; beaucoup d’échafaudages, et on dirait des navires dont les mâts immobiles se découpent dans le...

Dimanche 9 mai, 40e jour

Dimanche 9 mai, 40e jour

« Tôt allumées tôt éteintes » chantait François Villon dans une de ses ballades. Ainsi de mes humeurs, grises il y a deux jours et éteintes par la nuit. Ce...

Vendredi 7 mai, 39e jour

Vendredi 7 mai, 39e jour

L’impossible présence. Je suis stressé. Tout le quartier me semble stressé. Moi éponge ou moi qui transfère inutile mon état ? Je veux pourtant peser...

Aucun résultat

La page demandée est introuvable. Essayez d'affiner votre recherche ou utilisez le panneau de navigation ci-dessus pour localiser l'article.

S'inscrire en tant qu'Ambassadrice/eur Propreté de Watermael-Boitsfort

Signaler un ou plusieurs dépôts