Nous sommes déjà le premier mars, l’année file bien vite. Et un temps à ne pas savoir comment s’habiller. C’est que c’est bien physique, la marche à pince.
Alors, du presque froid à trop chaud, il n’y a pas long. Mais dans un premier temps, je ne m’en rends pas compte. Et je regarde sans voir aujourd’hui, tout occupé à mon regard intérieur.
Je repense encore et toujours à cette réflexion de Thomas d’ansembourg : « Si on fait ce qu’on a toujours fait, on obtient ce qu’on a toujours obtenu. Si je veux autre chose, je dois faire autrement. Mais comment faire autrement si je pense pareil ? » J’aime vraiment tourner autour de ça ; cette pensée m’accompagne souvent.
Originalité du jour : je ramasse une pelle (sans manche).
Mon sac de 100 litres tient le coup aujourd’hui, et il est bien plein quand je le referme. Un dernier coup d’œil alentour : tiens un, deux, cinq, dix mégots que je n’avais pas vu. De fait, ça confirme que je regardais sans voir. Pas envie de rouvrir mon sac ; heureusement la poubelle est à deux pas. Cette fois, c’est bon. Je retire mon écharpe et mon bonnet. Je les remettrai quand je reprendrai mon vélo, là-bas.