Lundi 2 mai, 118e jour

Il y a des jours où il n’y a rien à penser. Ce sont peut-être les plus beaux ; c’est très reposant et c’est très libre. N’importe quoi peut advenir n’importe où, ou rien du tout. Tout sera de toute façon très bien.

Je rencontre Aurore et nous croisons (avec toute l’élégance voulue) nos pinces. Je ne peux m’empêcher de lui raconter les miracles en chaîne de l’autre jour ; promesses  de nouveaux jours, de nouvelles couleurs ? Je laisse faire le destin, il me dira.

J’apprends par le nom de la rue que les tritons sont les dieux de la mer.

Je salue les brebis retraitées qui tondent l’herbe avenue des Archiducs.

J’écoute un homme amer.

Je passe par le Chant des Cailles ; chant des oiseaux, agneaux à la sieste, cris joyeux des enfants dans la cour de l’école des Colibris.

Je ne pense pas beaucoup plus qu’au départ. Et c’est, de fait, très bien.

Articles similaires

Lundi 12 avril, 31e jour

Lundi 12 avril, 31e jour

Je me suis réveillé avec une autoroute à dix bandes dans la tête, ça pensait dans tous les sens et dans une belle anarchie, il me fallait remettre un peu...

Vendredi 9 avril, 30e jour

Vendredi 9 avril, 30e jour

Milieu d’après-midi. Un peu… Rien… Un peu… Beaucoup… Rien… Un peu… Énormément… nettoyer les rues, ce serait comme effeuiller la marguerite, un peu, beaucoup,...

Jeudi 8 avril, 29e jour

Jeudi 8 avril, 29e jour

Je sais pourquoi et comment je pars, le reste est laissé au hasard. J’attache mon vélo, je déplie mon sac, enfile mes gants, et me voilà parti pour un temps...

Aucun résultat

La page demandée est introuvable. Essayez d'affiner votre recherche ou utilisez le panneau de navigation ci-dessus pour localiser l'article.

S'inscrire en tant qu'Ambassadrice/eur Propreté de Watermael-Boitsfort

Signaler un ou plusieurs dépôts