Lundi 2 mai, 118e jour

Il y a des jours où il n’y a rien à penser. Ce sont peut-être les plus beaux ; c’est très reposant et c’est très libre. N’importe quoi peut advenir n’importe où, ou rien du tout. Tout sera de toute façon très bien.

Je rencontre Aurore et nous croisons (avec toute l’élégance voulue) nos pinces. Je ne peux m’empêcher de lui raconter les miracles en chaîne de l’autre jour ; promesses  de nouveaux jours, de nouvelles couleurs ? Je laisse faire le destin, il me dira.

J’apprends par le nom de la rue que les tritons sont les dieux de la mer.

Je salue les brebis retraitées qui tondent l’herbe avenue des Archiducs.

J’écoute un homme amer.

Je passe par le Chant des Cailles ; chant des oiseaux, agneaux à la sieste, cris joyeux des enfants dans la cour de l’école des Colibris.

Je ne pense pas beaucoup plus qu’au départ. Et c’est, de fait, très bien.

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