Milieu d’après-midi, les nuages semblent une plage après la marée.
Les oiseaux volent et je ne peux m’empêcher de les envier. Je ramasse ce qui ne leur est pas nécessaire.
Une bouteille en miette, ça fait plusieurs minutes sur trente centimètres carré. Et mon sac n’a pas changé de poids.
Une poubelle éventrée, une bonne minute, mon sac presque plein et bien lourd.
Ensuite, j’ai pu encore nettoyer deux rues. En abandonnant mon sac, je me dis que ça ne sent tout de même pas très bon, des langes abandonnés depuis plusieurs jours.
Je rentre chez moi ; la marche à pied, ce ne sont vraiment pas les mêmes muscles qu’à vélo. Après trois semaines où mes pieds ont à peine touché terre, je grimpe les côtes à deux roues en chantant, mais mes jambes semblent lourdes après une heure et demi de marche. C’est bien que je m’y remette.
Vivement la semaine prochaine.