30 mai 2022, 122e jour.

Avant de partir, j’ai terminé le « Journal d’un homme heureux » de Philippe Delerm. Oui, heureux, en 1989, dans ce temps d’avant les téléphones portables et les ordinateurs, et pourtant régulièrement traversé d’inquiétudes. Y a-t-il eu un temps sans inquiétudes ? Pour ma part, depuis bientôt trois ans, le plus souvent, je suis l’injonction de Blaise Cendrars, « Oublie les inquiétudes ! ». Et le ramassage dans les rues m’y aide beaucoup.

Philippe Delerm ajoute : « Tout le monde dort et j’ai déjà écrit, j’ai rempli ma journée, tout le reste sera du luxe. » J’ai la même sensation quand je pars nettoyer les rues à l’aube. Et donc, pas aujourd’hui.

De gros nuages ouatés cavalent dans le ciel, et il ne fait pas très chaud.

Je ramasse en ne pensant à rien. Ah si : où sont passées les hirondelles ? Arrivées il y a quelques semaines, elles semblent être reparties. Où et pourquoi? Pour moi, un mystère de plus.

Je vais cueillir des légumes au champ.

Ce soir, je découvrirai l’œuvre imposée du concours Reine Élisabeth de violoncelle.

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