Lundi 1 septembre, 64e jour

par | 1 septembre 2021 | Rose, Balai et Prose

Bonjour septembre !

Vingt kilomètres à vélo sous le ciel gris en guise de mise en jambes, le nez dans le guidon évidemment, je suis incapable de faire de la bicyclette. Alors, il est temps de relever la tête.

Je croise le facteur. Tous les jours il a une blague à raconter. Elle n’est pas particulièrement drôle, mais lui est formidable.

Beaucoup de déchets n’ont eu qu’une vie très courte, et n’ont eu aucun impact sur la personne qui l’a jeté. Que raconter de l’histoire de ce déchet ? Il était une fois une bouteille en plastique, un mégot, un masque…

– Près des poubelles, ça ne devrait pas exister.

– Mais ça existe. Ça raconte donc quelque chose. Mais je ne sais toujours pas quoi.

Ah oui : le panneau poétique a été tagué. Ça non plus, je ne sais pas ce que ça raconte. Il se pourrait même que j’aie peur de la réponse, et, partant, d’en concevoir de l’amertume. La vie vaut mieux que ça.

C’est toujours « La ballade des pendus » de François Villon qui me répond : Frères humains…

Articles similaires

Samedi 26 février, 18e jour

Samedi 26 février, 18e jour

Qu’il était beau l’arc en ciel ce matin, parcourant la voûte mi bleue mi noire, et dessous les couleurs du paysage réinventées ; mais quelques urgences...

Mercredi 24 février, 17e jour

Mercredi 24 février, 17e jour

Je me réveille quelquefois en colère, sans même savoir pourquoi ni comment. La colère est peut-être aussi mystérieuse que la joie. Mais puisqu’elle ne me...

Lundi 22 février, 16e jour

Lundi 22 février, 16e jour

Ce matin, un peu de lecture avant de partir ; j’y trouve ceci : « Ils se reprenaient à aimer le village qui voyage seulement comme tous les...

Aucun résultat

La page demandée est introuvable. Essayez d'affiner votre recherche ou utilisez le panneau de navigation ci-dessus pour localiser l'article.

S'inscrire en tant qu'Ambassadrice/eur Propreté de Watermael-Boitsfort

Signaler un ou plusieurs dépôts