Lundi 2 mai, 118e jour

Il y a des jours où il n’y a rien à penser. Ce sont peut-être les plus beaux ; c’est très reposant et c’est très libre. N’importe quoi peut advenir n’importe où, ou rien du tout. Tout sera de toute façon très bien.

Je rencontre Aurore et nous croisons (avec toute l’élégance voulue) nos pinces. Je ne peux m’empêcher de lui raconter les miracles en chaîne de l’autre jour ; promesses  de nouveaux jours, de nouvelles couleurs ? Je laisse faire le destin, il me dira.

J’apprends par le nom de la rue que les tritons sont les dieux de la mer.

Je salue les brebis retraitées qui tondent l’herbe avenue des Archiducs.

J’écoute un homme amer.

Je passe par le Chant des Cailles ; chant des oiseaux, agneaux à la sieste, cris joyeux des enfants dans la cour de l’école des Colibris.

Je ne pense pas beaucoup plus qu’au départ. Et c’est, de fait, très bien.

Articles similaires

Samedi 26 février, 18e jour

Samedi 26 février, 18e jour

Qu’il était beau l’arc en ciel ce matin, parcourant la voûte mi bleue mi noire, et dessous les couleurs du paysage réinventées ; mais quelques urgences...

Mercredi 24 février, 17e jour

Mercredi 24 février, 17e jour

Je me réveille quelquefois en colère, sans même savoir pourquoi ni comment. La colère est peut-être aussi mystérieuse que la joie. Mais puisqu’elle ne me...

Lundi 22 février, 16e jour

Lundi 22 février, 16e jour

Ce matin, un peu de lecture avant de partir ; j’y trouve ceci : « Ils se reprenaient à aimer le village qui voyage seulement comme tous les...

Aucun résultat

La page demandée est introuvable. Essayez d'affiner votre recherche ou utilisez le panneau de navigation ci-dessus pour localiser l'article.

S'inscrire en tant qu'Ambassadrice/eur Propreté de Watermael-Boitsfort

Signaler un ou plusieurs dépôts