Mardi 2 mai, 156e jour.

Un soir de mai. Tout au début, et les rigoles roses.

Un bout de chemin avec Philippe qui m’aide à récupérer les cartons aux fenêtres des voitures, tout en parlant de nos performances respectives à vélo en Ardenne ce week-end (15 kilomètres de descente depuis la baraque de Fraiture, qu’il a bien sûr d’abord fallu grimper, mais quel bonheur).

Pourtant, un vague à l’âme qui ne veut pas dire son nom. Le nettoyage des rues n’y fait rien, et je rentre chez moi comme je suis parti. Je sais des jours comme ça. Ce n’est pas très important.

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