Vendredi 20 mai, 120e jour.

« On ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve » disait Héraclite.

Je pensais ça en arpentant la même rue, me disant que, oui, tout y est pourtant différent des autres fois, ce que je ramasse, celles et ceux que je croise, le ciel qui prépare son orage, et tout ce qui me traverse.

Des adages qu’on utilise souvent , « à bon chat bon rat » (je n’ai jamais su quand et comment l’utiliser), « ni vu ni connu » (quand j’y pense vraiment, elle me fait rire), « appeler un chat un chat » (pourquoi pas un chien ou un canard).

Décidément, c’est intéressant de partir en ne pensant à rien, et de voir ce qui vient, tout aussi différent des autres fois que l’eau du fleuve.

Articles similaires

Lundi 12 avril, 31e jour

Lundi 12 avril, 31e jour

Je me suis réveillé avec une autoroute à dix bandes dans la tête, ça pensait dans tous les sens et dans une belle anarchie, il me fallait remettre un peu...

Vendredi 9 avril, 30e jour

Vendredi 9 avril, 30e jour

Milieu d’après-midi. Un peu… Rien… Un peu… Beaucoup… Rien… Un peu… Énormément… nettoyer les rues, ce serait comme effeuiller la marguerite, un peu, beaucoup,...

Jeudi 8 avril, 29e jour

Jeudi 8 avril, 29e jour

Je sais pourquoi et comment je pars, le reste est laissé au hasard. J’attache mon vélo, je déplie mon sac, enfile mes gants, et me voilà parti pour un temps...

Aucun résultat

La page demandée est introuvable. Essayez d'affiner votre recherche ou utilisez le panneau de navigation ci-dessus pour localiser l'article.

S'inscrire en tant qu'Ambassadrice/eur Propreté de Watermael-Boitsfort

Signaler un ou plusieurs dépôts