Lundi 2 mai, 118e jour

Il y a des jours où il n’y a rien à penser. Ce sont peut-être les plus beaux ; c’est très reposant et c’est très libre. N’importe quoi peut advenir n’importe où, ou rien du tout. Tout sera de toute façon très bien.

Je rencontre Aurore et nous croisons (avec toute l’élégance voulue) nos pinces. Je ne peux m’empêcher de lui raconter les miracles en chaîne de l’autre jour ; promesses  de nouveaux jours, de nouvelles couleurs ? Je laisse faire le destin, il me dira.

J’apprends par le nom de la rue que les tritons sont les dieux de la mer.

Je salue les brebis retraitées qui tondent l’herbe avenue des Archiducs.

J’écoute un homme amer.

Je passe par le Chant des Cailles ; chant des oiseaux, agneaux à la sieste, cris joyeux des enfants dans la cour de l’école des Colibris.

Je ne pense pas beaucoup plus qu’au départ. Et c’est, de fait, très bien.

Articles similaires

Mercredi 9 juin, 48e jour

Mercredi 9 juin, 48e jour

Ça commence à se savoir, ce balai des balayeurs, et à susciter des envies. Je renseigne les désirants, ils sont ravis. Un haut de rue à l’habitude, je nettoie...

Samedi 5 juin, 47e jour

Samedi 5 juin, 47e jour

Le ciel est gris, je pars entre les orages. Je pars au pas de course ; c’est amusant. C’est un peu étrange aussi, sans savoir pourquoi. Mais soit, je...

Lundi 31 mai, 46e jour

Lundi 31 mai, 46e jour

« Mais heureusement qu’il y a la nuit, quand la raison est endormie » chantait Beau Dommage. Faut-il qu’elle le soit, pour partir nettoyer les rues à 23...

Aucun résultat

La page demandée est introuvable. Essayez d'affiner votre recherche ou utilisez le panneau de navigation ci-dessus pour localiser l'article.

S'inscrire en tant qu'Ambassadrice/eur Propreté de Watermael-Boitsfort

Signaler un ou plusieurs dépôts