Aujourd’hui, je devais faire le facteur ; difficile d’être à la fois à la pince et aux boîtes.
Ce n’est pas du tout le même état intérieur, et je préfère vraiment celui du ramasseur. C’était donc une bonne expérience à faire, entre les deux mon cœur ne balancera plus.
Au retour, je me suis seulement arrêté à l’entrée du Chant des Cailles pour remplacer le sac mis à leur disposition. Il a duré près d’un mois. Ce lieu est décidément inspirant sous tous rapports. Combien je le remercie d’exister.
16h. En route vers le lieu choisi pour le ramassage du jour, j’écoute le chant tonitruant des oiseaux. J’en suis étonné, persuadé depuis toujours qu’on ne les...
Le charme particulier de novembre, c’est que chaque jour, très visiblement, est différent du précédent. Cet arbre est à présent dépouillé qui flamboyait hier,...
Puisque le jour se lève plus tôt, me voici déjà parti dans le matin, aujourd’hui couvert de brume. Parti vers un signalement, une venelle encrassée. J’attache...
Le ciel est gris, je pars entre les orages. Je pars au pas de course ; c’est amusant. C’est un peu étrange aussi, sans savoir pourquoi. Mais soit, je...
« Mais heureusement qu’il y a la nuit, quand la raison est endormie » chantait Beau Dommage. Faut-il qu’elle le soit, pour partir nettoyer les rues à 23...
Il est cinq heures et quart, la lune décroissante attend l’arrivée du soleil. À cette heure un samedi je ne vais sûrement rencontrer personne. Je n’ai...
Cape noire, pantalon noir, chaussures noires, ma pince en guise d’épée, ce soir il ne me manque qu’un masque noir pour être en mode Zorro défendant la nature...