Lundi 8 mars, 21e jour

Ce matin dans le jour tout neuf, j’ai ramassé une étoile.

D’autres choses aussi, mais je ne pensais qu’à ça : il y a une étoile dans mon sac.

Alentour, tout était comme feutré, hors l’aboiement d’un chien. J’ai promené mon étoile dans les rues presque propres. J’ai mis longtemps  à récolter 100 litres.

C’est apaisant de  promener une étoile dans des quartiers aux rues étroites, aux maisons vertes, sans publicité, sans rien qui agresse le regard.

Le grand bonjour d’Aurore et les sourires complices.

Autour du banc de la place du Colibri, un amas de mégots. Y viendrons-nous à bout un jour ? Vous ne le saurez pas dans un prochain épisode.

Articles similaires

Vendredi 24 septembre, 69e jour

Vendredi 24 septembre, 69e jour

Des mots qui passent sans lien, apparemment. Je laisse venir, en rythme ou sans rythme, sans rime. Automne, clé, mégots, Ulysse partance, Binje Weemaes,...

Lundi 20 septembre, 68e jour

Lundi 20 septembre, 68e jour

Parti précipitamment, j’ai oublié mon carnet de notes. Mais comme la vie est bien faite, je suis rappelé par la réalité à mes fondamentaux : il est...

Lundi 13 septembre, 67e jour

Lundi 13 septembre, 67e jour

Il est sept  heures et je marche dans la ville qui s’éveille. Le bruit de fond incessant des voitures, et je me souviens d’avril 2020, du grand silence...

Mercredi 31 mars, 28e jour

Mercredi 31 mars, 28e jour

L’heure d’été, et les soirées plus longues. Je sors de chez moi à 19 heures. Pour la première fois depuis que j’ai commencé à nettoyer les rues, je peux...

Lundi 29 mars, 27e jour

Lundi 29 mars, 27e jour

Ce matin, grand bleu du ciel, seulement strié par les avions. Je me souviens que l’an dernier à la fin du mois de mars, il n’y en avait aucun. Il n’y avait...

Vendredi 26 mars, 26e jour

Vendredi 26 mars, 26e jour

Sorti avant sept heures. Soleil. Dans trois jours, à la même heure, il fera de nouveau nuit. À cette heure, passant très près des maisons, je capte des bribes...

Mercredi 24 mars, 25e jour

Mercredi 24 mars, 25e jour

Sorti des bras de la sœur de Morphée, d’humeur badine dans le petit matin, mais bientôt tout change ; par le rythme de mes pas, la douceur tendre des pensées...

S'inscrire en tant qu'Ambassadrice/eur Propreté de Watermael-Boitsfort

Signaler un ou plusieurs dépôts